ULB : La nomination de Rima Hassan suscite la controverse et accuse d'un « nouveau fascisme »
L'Université Libre de Bruxelles (ULB) est au cœur d'une vive polémique suite à la nomination de Rima Hassan, une figure controversée, à un poste de promotion au sein de sa faculté de droit. Ce choix, dont les contours ont été anticipés depuis plusieurs semaines par les étudiants en master 2 de criminologie, a déclenché un tollé général et est accusé de promouvoir un « nouveau fascisme » au sein de l'institution.
Rima Hassan, connue pour ses prises de position radicales et son soutien à des causes controversées, est une chercheuse dont les travaux ont souvent été critiqués pour leur partialité et leur manque d'objectivité. Sa nomination soulève donc des questions légitimes quant à l'indépendance et à l'impartialité de la recherche universitaire à l'ULB.
Un choix contesté par les étudiants
Les étudiants en master 2 de criminologie de l'ULB ont été les premiers à exprimer leur désaccord face à cette nomination. Ils dénoncent un choix idéologique qui ne reflète pas la diversité des opinions et des perspectives au sein de la faculté. Ils craignent également que ce choix n'influence les travaux de recherche et n'entraîne une censure des points de vue dissidents.
« Nous sommes profondément inquiets de cette nomination », déclare un étudiant qui souhaite rester anonyme. « Cela envoie un message clair : seuls les points de vue conformes à une certaine idéologie sont tolérés à l'ULB. Cela compromet la liberté académique et l'objectivité de la recherche. »
Des accusations de « nouveau fascisme »
La polémique a rapidement dépassé les murs de l'ULB et a suscité des réactions indignées dans le monde universitaire et politique. Certains observateurs accusent même l'ULB de promouvoir un « nouveau fascisme » en nommant une personne dont les idées sont jugées incompatibles avec les valeurs fondamentales de la démocratie et de la liberté d'expression.
Ces accusations sont d'autant plus graves qu'elles interviennent dans un contexte de montée des tensions et des extrémismes en Europe. Elles soulèvent des questions fondamentales sur la responsabilité des universités à préserver la neutralité et l'objectivité de la recherche.
L'ULB se défend
Face à la vague de critiques, l'ULB a publié un communiqué dans lequel elle se défend et affirme que la nomination de Rima Hassan a été faite en toute transparence et conformément aux règles en vigueur. L'université souligne également que Rima Hassan est une chercheuse reconnue dans son domaine et que ses travaux sont importants pour comprendre les enjeux contemporains.
Cependant, ces arguments ne suffisent pas à apaiser la polémique. Les critiques estiment que l'ULB n'a pas suffisamment pris en compte les préoccupations des étudiants et de la communauté scientifique. Ils demandent une réévaluation de ce choix et une clarification des critères utilisés pour sélectionner les personnes à promouvoir.
Un débat crucial pour l'avenir de l'université
La controverse autour de la nomination de Rima Hassan à l'ULB est un révélateur des tensions qui traversent le monde universitaire. Elle soulève des questions essentielles sur la liberté académique, l'objectivité de la recherche et la responsabilité des universités à préserver la neutralité et la diversité des opinions. Ce débat est crucial pour l'avenir de l'université et pour garantir que l'enseignement supérieur reste un lieu d'ouverture, de dialogue et de progrès.