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La grève des employés d'Air Canada s'intensifie, semant le chaos dans les aéroports canadiens et perturbant les voyages de milliers de passagers. Alors que les négociations s'enlisent, le gouvernement fédéral, dirigé par Mark Carney, a annoncé qu'il ne s'ingérerait pas, pour l'instant, dans le conflit. Cette décision suscite des réactions mitigées et soulève des questions sur la protection des droits des voyageurs face à une situation de crise.

Un conflit aux conséquences majeures

La grève, menée par les syndicats représentant les agents de réservations, les manutentionnaires et autres employés au sol, a commencé il y a quelques jours et a rapidement eu des répercussions importantes sur les opérations d'Air Canada. Des vols sont annulés ou retardés, les aéroports sont bondés et les passagers sont laissés dans l'incertitude. La situation est particulièrement difficile pour ceux qui doivent se rendre à des événements importants, comme des mariages, des funérailles ou des rendez-vous professionnels.

La position d'Ottawa : pourquoi ne pas intervenir ?

Le gouvernement fédéral a justifié son inaction en affirmant qu'il est essentiel de respecter le droit des travailleurs à faire grève et le droit des employeurs à négocier. Mark Carney a souligné que l'ingérence gouvernementale pourrait nuire aux négociations et prolonger le conflit. Il a également indiqué que le gouvernement est prêt à intervenir si la situation dégénère et met en péril la sécurité publique.

Les réactions des acteurs concernés

Les syndicats ont dénoncé la passivité du gouvernement, estimant qu'il a un rôle à jouer pour protéger les droits des voyageurs et faciliter la résolution du conflit. Ils accusent Air Canada de refuser de répondre à leurs demandes raisonnables en matière de salaires, d'avantages sociaux et de conditions de travail. De leur côté, les dirigeants d'Air Canada ont affirmé qu'ils sont ouverts à la négociation, mais qu'ils ne peuvent pas accepter toutes les exigences des syndicats, qui, selon eux, menaceraient la viabilité financière de l'entreprise.

Que peuvent faire les voyageurs ?

Face à cette situation chaotique, les voyageurs sont confrontés à de nombreuses difficultés. Il est conseillé de :

• Vérifier l'état de son vol avant de se rendre à l'aéroport.
• Contacter Air Canada pour obtenir des informations sur les options de remboursement ou de réréservation.
• Prévoir une marge de manœuvre suffisante pour les déplacements.
• Se renseigner sur les droits des passagers en cas de perturbation du transport aérien.

Bilan et perspectives

La grève chez Air Canada est une crise majeure pour le secteur du transport aérien canadien. La décision d'Ottawa de ne pas intervenir, pour l'instant, laisse entrevoir une situation qui pourrait durer. L'issue de ce conflit dépendra de la capacité des parties à trouver un compromis acceptable pour tous. En attendant, les voyageurs sont appelés à la prudence et à la patience.