Nice : La Cnil tire un coup de frein à la vidéosurveillance algorithmique d'Estrosi - Implications pour la sécurité et la vie privée
La ville de Nice est au cœur d'une vive polémique concernant un système de vidéosurveillance algorithmique mis en place par le maire Christian Estrosi. La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (Cnil) a demandé à la municipalité de le désactiver, soulevant des questions cruciales sur l'équilibre entre sécurité publique et respect des libertés individuelles.
Un système controversé
Ce dispositif, déployé devant les écoles niçoises, utilise des algorithmes d'intelligence artificielle pour analyser en temps réel les images capturées par les caméras de surveillance. L'objectif affiché par la mairie est d'améliorer la sécurité des enfants et de prévenir les actes de violence ou de vandalisme. Cependant, la Cnil s'inquiète des potentielles atteintes à la vie privée et aux libertés fondamentales.
Les préoccupations de la Cnil
Selon la Cnil, le système de vidéosurveillance algorithmique pose plusieurs problèmes. Tout d'abord, il est difficile de garantir que les algorithmes utilisés sont exempts de biais discriminatoires. En d'autres termes, il existe un risque que ces algorithmes ciblent de manière disproportionnée certains groupes de personnes, entraînant des préjugés et des injustices.
Ensuite, la Cnil souligne que le système collecte et traite une quantité massive de données personnelles, sans que les personnes concernées ne soient suffisamment informées ou consultées. Cela contrevient aux principes fondamentaux de la protection des données, qui exigent la transparence et le consentement des individus.
La réaction de Christian Estrosi
Christian Estrosi a exprimé sa vive colère face à la demande de la Cnil, qualifiant cette décision d'